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GWOKA : résilience et identité culturelle de la Guadeloupe

Considéré comme un pilier de l’identité créole guadeloupéenne, le Gwoka représente la résilience, la créativité et la richesse culturelle de l’île. En 2014, il a été inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, soulignant son importance en tant qu’élément culturel vivant et traditionnel.

« En écoutant le Gwoka, on entend le murmure de la mer, le chant des ancêtres, et le battement du cœur de la Guadeloupe. C’est notre héritage, notre fierté. » Patrick Saint-Eloi

 

Origines et histoire

 

Le Gwoka est le terme qui désigne à la fois la musique, le chant et la danse qui se pratique sur les rythmes (7 rythmes) que le tanbouyé (joueur de tambour) fait sortir de son instrument : le KA (tambour).

Le Gwoka trouve ses racines dans les traditions africaines des esclaves déportés en Guadeloupe.

L’histoire du Ka, repose sur la souffrance et la lutte mais aussi sur la quête de liberté et la fête durant l’esclavage au 17eme siècle en Guadeloupe.

Après l’abolition de l’esclavage, le Gwoka a continué à se développer comme une forme d’expression culturelle parmi les communautés créoles. Il est devenu un symbole de résistance culturelle et d’identité.

Chacun de ces rythmes évoque un sentiment, une émotion en relation avec la vie quotidienne de nos ancêtres faite d’injustice et de drames.

 

Les différents rythmes du Gwo Ka sont les suivants:

 

1. Le  Toumblak, ce rythme vif est synonyme de fête mais fait aussi référence à l’érotisme

2. Le  Kaladja, le rythme serait originaire du Congo et évoque la joie.

3. Le Woulé, accompagnait la construction des routes de pavés en pierre. Les ouvriers concassaient les pierres au rythme du Woulé.

4.  Le Graj, est un rythme qui a été créé pour stimuler le travail dans les champs de canne et de manioc.

5. Le Padjanbèl, C’est un rythme pour se surpasser et se rassembler pour lutter.

6. Le Menndé, rythme de la fête, celle qui laisse exploser les pensées les plus contraires aux bonnes mœurs. De ce fait c’est un rythme joué aux abords des lieux de vie nocturne.

7. Le Léwoz, est un rythme de référence du Gwo ka. Il est considéré comme un rythme de combat. Il a donné son nom au rassemblement festif du samedi soir (jour de la paye) pendant lequel chacun exprime son talent.

 

Les références du Gwo Ka

 

Plusieurs artistes ont joué un rôle important dans la modernisation et la promotion du Gwo Ka à l’échelle internationale tels que Robert LOYSON, Germain CALIXTE (Chaben), Napoléon MAGLOIRE (Napo), Guy Conquet et Ti Celeste etc…

Cependant, nous retrouvons aussi des tambouyés reconnus pour leur travail dans le milieu du Gwo ka tels que, Vélo, Maugrand, Antoine SOPTA, Kristèn AIGLE, Henri DELOS, Artheme BOISBAN et Yves THÔLE.

 

Le Gwo Ka est bien plus qu’un simple genre musical ; Qu’il s’agisse d’une danse ou de musique, c’est un espace d’improvisation, de création dans lequel chacun peut laisser libre cours à son imagination. Il est une expression profonde de l’histoire, de la culture et de l’identité guadeloupéenne, et continue d’évoluer tout en restant fidèle à ses racines traditionnelles. 🎶🌴

 

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